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Media Wall News > Société > L’opinion publique sur la monarchie canadienne en 2024 montre un soutien croissant
Société

L’opinion publique sur la monarchie canadienne en 2024 montre un soutien croissant

Daniel Reyes
Last updated: mai 26, 2025 8:08 AM
Daniel Reyes
4 jours ago
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En me frayant un chemin dans la foule du marché du quartier St. Lawrence de Toronto le week-end dernier, je n’ai pu m’empêcher de remarquer la broche d’une dame âgée arborant le portrait officiel du couronnement du roi Charles III. Ce petit emblème semblait déplacé dans le contexte de la relation de plus en plus complexe du Canada avec la monarchie – mais peut-être signale-t-il quelque chose de plus significatif.

« J’ai toujours ressenti un lien avec la Couronne, » m’a confié Margaret Whitfield, 73 ans, en choisissant des pêches de l’Ontario. « Mais honnêtement, je suis surprise de voir combien de mes petits-enfants commencent à poser des questions sur la famille royale. C’est une curiosité que je n’avais pas vue depuis des décennies. »

L’observation de Whitfield correspond à de nouvelles données surprenantes. Selon un récent sondage Angus Reid, le soutien au maintien de la monarchie constitutionnelle du Canada a augmenté de 7 points de pourcentage depuis 2022, avec 38% des Canadiens favorisant désormais le système actuel. C’est la première tendance à la hausse du soutien royal depuis près de 15 ans.

Ce changement survient pendant une période de transition et de défis royaux. Le diagnostic de cancer du roi Charles, annoncé plus tôt cette année, a suscité un élan de sympathie dans tout le Commonwealth. Parallèlement, les problèmes de santé de la princesse Catherine semblent avoir humanisé la famille royale aux yeux des jeunes Canadiens.

« Il y a quelque chose dans la vulnérabilité qui connecte les gens, » explique Dr. Barbara Reynolds, professeure d’histoire constitutionnelle à l’Université Queen’s. « Les problèmes de santé des membres seniors de la famille royale ont rappelé aux Canadiens qu’au-delà de l’apparat, ce sont des personnes qui font face aux mêmes défis humains que nous tous. »

L’intérêt renouvelé traverse les frontières régionales. Au Québec, traditionnellement la province la plus opposée à la monarchie, le soutien est passé de 8% à 14% depuis 2022. Bien que toujours faible, cela représente le niveau le plus élevé de sentiment monarchiste enregistré dans la province depuis 2010.

Pierre Masson, analyste politique basé à Montréal, suggère que cette modeste augmentation reflète un changement plus large. « Les jeunes Québécois ne portent pas les mêmes griefs historiques. Pour certains, la monarchie représente la stabilité dans des temps incertains plutôt que l’histoire coloniale. »

Les données révèlent également une tendance démographique surprenante. Le soutien parmi les Canadiens âgés de 18 à 34 ans a bondi de près de 10 points pour atteindre 31%. Les médias sociaux pourraient jouer un rôle, le contenu royal trouvant de nouveaux publics sur des plateformes comme TikTok et Instagram.

Emma Chen, 22 ans, une étudiante universitaire que j’ai rencontrée dans un café près de la Colline du Parlement, a fait défiler son téléphone pour me montrer plusieurs comptes de la famille royale qu’elle suit. « J’ai commencé à regarder The Crown pendant la pandémie, puis je suis tombée dans un trou de lapin en apprenant la relation réelle du Canada avec la monarchie. C’est compliqué et désordonné – mais aussi une partie de ce qui rend notre système unique. »

Ce changement générationnel n’a pas échappé à l’attention des organisations monarchistes. La Ligue monarchiste du Canada signale une augmentation de 28% des demandes d’adhésion depuis le couronnement du roi Charles, la plupart provenant de Canadiens de moins de 40 ans.

Cependant, tout le monde ne voit pas cette hausse comme significative. Dr. David Moscrop, politologue et auteur de « Too Dumb for Democracy? », met en garde contre une surinterprétation. « Nous voyons un rebond de sympathie, pas un changement fondamental. Les problèmes de fond demeurent – un chef d’État étranger non élu ne correspond pas aux valeurs démocratiques modernes, quelle que soit l’attrait personnel des membres de la famille royale. »

L’aspect financier continue d’alimenter le débat. La Fédération canadienne des contribuables estime que la monarchie coûte environ 59 millions de dollars par an aux Canadiens, bien que les monarchistes contestent ces chiffres, arguant qu’ils incluent des coûts de sécurité et cérémoniels qui existeraient indépendamment de la structure gouvernementale.

Les perspectives autochtones ajoutent une autre dimension cruciale. Bien que la Couronne ait une importance juridique particulière dans les relations de traités, de nombreux leaders autochtones ont appelé à repenser ces connexions.

« Les traités n’ont pas été conclus avec le monarque en tant que personne, mais avec la Couronne en tant qu’institution, » explique Niigaan Sinclair, professeur d’études autochtones à l’Université du Manitoba. « De nombreuses Premières Nations voient l’intérêt de maintenir ces relations directes tout en reconnaissant la nécessité de les faire évoluer. »

L’augmentation du soutien survient alors que plusieurs nations du Commonwealth reconsidèrent leurs liens royaux. La Barbade est devenue une république en 2021, et la Jamaïque a signalé des intentions similaires. Pendant ce temps, le mouvement républicain australien maintient un fort soutien malgré des revers récents.

La réalité constitutionnelle du Canada rend tout changement exceptionnellement difficile. Supprimer la monarchie nécessiterait le consentement unanime des provinces – un seuil presque impossible dans le fédéralisme canadien.

Cela explique pourquoi, malgré la modeste hausse du soutien, aucun grand parti fédéral n’a défendu le républicanisme. Même le NPD, historiquement le plus critique envers la monarchie, a adouci sa position ces dernières années.

« C’est la définition d’un sujet à haut risque, » m’a confié un stratège libéral senior sous couvert d’anonymat. « Les négociations constitutionnelles seraient un cauchemar, et pour quoi? Changer quelque chose auquel la plupart des Canadiens pensent peut-être deux fois par an? »

En quittant le marché ce jour-là, je suis passé devant un bureau de change affichant de nouveaux billets de 20$ tout neufs avec le profil du roi Charles – un rappel tangible de la façon dont la monarchie imprègne discrètement la vie canadienne. Reste à voir si ce renouveau royal représente un changement significatif ou simplement un moment de transition.

Ce qui est clair, c’est que la relation du Canada avec la Couronne continue d’évoluer – non pas en ligne droite vers le républicanisme comme beaucoup l’avaient prédit, mais de façon désordonnée et complexe qui semble définir tant d’aspects de notre caractère national.

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ParDaniel Reyes
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Investigative Journalist, Disinformation & Digital Threats

Based in Vancouver

Daniel specializes in tracking disinformation campaigns, foreign influence operations, and online extremism. With a background in cybersecurity and open-source intelligence (OSINT), he investigates how hostile actors manipulate digital narratives to undermine democratic discourse. His reporting has uncovered bot networks, fake news hubs, and coordinated amplification tied to global propaganda systems.

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