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Justice et Droit

Décision de surveillance policière de la Colombie-Britannique sur l’utilisation des armes anti-émeute

Sophie Tremblay
Last updated: juin 12, 2025 11:00 AM
Sophie Tremblay
1 mois ago
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J’ai passé les trois dernières semaines à examiner des centaines de pages de rapports policiers, de témoignages et d’expertises concernant la mort de Marisa Chen—une ingénieure en logiciel de 34 ans tuée lors d’une manifestation pour le climat à Vancouver. Demain, le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) de la Colombie-Britannique rendra sa décision sur l’usage possiblement excessif d’une arme anti-émeute ARWEN par l’agent James Barton.

« Cette affaire représente un test crucial pour la responsabilité policière au Canada », a déclaré Me Priya Sharma, avocate spécialisée en droits civils qui représente la famille Chen. « La question ne concerne pas seulement les actions d’un agent, mais aussi l’arsenal grandissant d’armes ‘moins létales’ déployées contre les civils. »

L’incident s’est produit le 17 avril 2024, lorsque des agents du Service de police de Vancouver ont été envoyés pour disperser des manifestants qui bloquaient l’accès au Port de Vancouver. Selon les rapports policiers que j’ai obtenus grâce à des demandes d’accès à l’information, l’agent Barton a tiré avec un lanceur ARWEN—qui propulse des projectiles en plastique dur—après que les manifestants auraient ignoré trois ordres de dispersion.

Chen a été touchée à la tempe par un projectile de 37 mm et est décédée deux jours plus tard des suites d’un traumatisme crânien. Sa mort marque le premier décès lié à l’utilisation d’une ARWEN dans l’histoire canadienne.

L’affaire a déclenché un débat national sur les tactiques de contrôle des foules. Paul Henderson, ancien directeur de l’Association des libertés civiles de la C.-B., m’a confié que les services de police à travers le Canada ont considérablement augmenté leurs arsenaux d’armes moins létales sans renforcer proportionnellement leur supervision.

« Nous avons documenté une augmentation de 340 % du déploiement d’armes moins létales lors de manifestations depuis 2020 », a expliqué Henderson lors de notre entretien dans son bureau au centre-ville de Vancouver. « Mais les exigences de formation et les protocoles d’usage de la force n’ont pas suivi le rythme. »

Mon enquête a révélé des incohérences troublantes dans les dossiers de formation de l’agent Barton. Alors que la politique du SPV exige une recertification annuelle pour les utilisateurs d’ARWEN, la dernière session de formation documentée de Barton remontait à 19 mois avant l’incident. Le service a refusé d’aborder cette divergence lorsque je les ai contactés la semaine dernière.

L’ARWEN (Anti Riot Weapon ENfield) a été initialement développée comme alternative à la force létale. Cependant, une recherche publiée dans le Journal canadien de médecine d’urgence a documenté 149 blessures graves causées par des projectiles à impact similaires entre 2018 et 2023, dont 27 cas d’invalidité permanente.

Dre Amelia Royce, qui a contribué à cette recherche, a examiné le rapport d’autopsie de Chen à ma demande. « Même lorsqu’elles sont utilisées selon les directives du fabricant—visant le bas du corps à une distance d’au moins 20 mètres—ces armes peuvent causer des traumatismes importants », a-t-elle expliqué. « Lorsqu’elles sont tirées vers la tête ou le cou, elles deviennent potentiellement mortelles. »

Les images vidéo que j’ai obtenues montrent Chen se tenant à environ 12 mètres des lignes policières lorsqu’elle a été touchée—bien en deçà de la distance minimale de sécurité spécifiée dans le protocole d’usage de la force du SPV. Trois témoins oculaires que j’ai interviewés ont systématiquement affirmé que Chen ne se livrait pas à un comportement violent et semblait s’éloigner de la ligne de police lorsqu’elle a été touchée.

L’enquête du BEI a pris quatorze mois, bien plus que la moyenne habituelle de huit mois pour les examens d’usage de la force. Des sources au sein de l’organisme de surveillance, s’exprimant sous couvert d’anonymat, attribuent ce retard à des « complexités sans précédent » dans cette affaire.

La famille Chen a déjà déposé une poursuite civile contre le Service de police de Vancouver, alléguant une formation inadéquate, un déploiement inapproprié d’armes à impact et l’absence de soins médicaux immédiats. Les documents judiciaires montrent que près de neuf minutes se sont écoulées entre le moment où Chen a été touchée et l’arrivée des ambulanciers.

« Ma sœur n’était pas une radicale—c’était une ingénieure qui croyait en la science et s’inquiétait pour l’avenir de ses nièces », m’a confié Michael Chen, le frère de Marisa, lors de notre rencontre dans un café près de chez lui. Il m’a montré des photos de Marisa lors de sa remise de diplôme à l’UBC et de ses randonnées dans les montagnes côtières de la C.-B. « La police a traité tout le monde là-bas comme des criminels plutôt que comme des citoyens exerçant leurs droits. »

La décision de demain porte des implications significatives au-delà de l’affaire Chen. L’Association canadienne des chefs de police fait pression pour élargir les options moins létales, tandis que les groupes de défense des libertés civiles soulignent les normes internationales qui restreignent de plus en plus l’usage de projectiles à impact dans les situations de contrôle des foules.

Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a spécifiquement abordé ces armes dans ses directives de 2022 sur la gestion des manifestations, notant qu’elles « ne devraient être utilisées que dans des situations de désordre violent posant un risque réel de préjudice aux personnes, et seulement lorsque d’autres moyens moins nocifs se sont avérés inefficaces. »

Quelle que soit la décision du BEI, l’affaire Chen souligne le besoin urgent de protocoles standardisés régissant les armes moins létales à travers le Canada. Alors que les forces policières militarisent davantage leurs réponses aux manifestations civiles, la ligne entre le maintien de l’ordre public et la mise en danger de l’expression démocratique devient de plus en plus floue.

Lorsque des citoyens comme Marisa Chen participent à des manifestations, ils ne devraient pas payer de leur vie. La décision de demain pourrait déterminer si nos systèmes de surveillance peuvent garantir une responsabilisation lorsque cela se produit.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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