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Justice et Droit

Trafic de drogue par drone dans une prison de la Saskatchewan

Sophie Tremblay
Last updated: juillet 29, 2025 8:25 PM
Sophie Tremblay
17 heures ago
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J’ai récemment passé deux semaines à enquêter sur une tendance inquiétante dans le système carcéral de la Saskatchewan. Ce qui a commencé par un tuyau d’un agent correctionnel a mis au jour une opération sophistiquée qui illustre comment la technologie transforme les entreprises criminelles derrière les murs des prisons.

Le mois dernier, des agents de la GRC ont arrêté trois individus en lien avec une opération élaborée de contrebande par drone au Pénitencier de la Saskatchewan à Prince Albert. Les suspects auraient utilisé des drones télécommandés pour livrer des colis contenant de la méthamphétamine, du fentanyl et du cannabis aux détenus de l’aile à sécurité moyenne.

« Nous suivons des activités nocturnes inhabituelles depuis des mois, » a déclaré la sergente Marie Dumont de l’Unité d’enquête des services correctionnels de la GRC. « L’opération portait toutes les caractéristiques du crime organisé—livraisons programmées, techniques de contre-surveillance et équipement sophistiqué. »

Les documents judiciaires que j’ai examinés montrent que les contrebandiers utilisaient des drones commerciaux modifiés capables de transporter des charges utiles allant jusqu’à 500 grammes. Les drones étaient équipés d’imagerie thermique pour identifier les positions des gardiens et fonctionnaient principalement pendant les quarts de nuit, lorsque le personnel était réduit. Ce qui inquiétait le plus les enquêteurs, c’était la précision des livraisons, avec des colis déposés directement sur des fenêtres de cellules prédéterminées.

Le Service correctionnel du Canada a documenté une augmentation de 340 % des incidents liés aux drones dans les établissements fédéraux depuis 2019, selon des rapports internes obtenus grâce aux demandes d’accès à l’information. Le Pénitencier de la Saskatchewan a signalé à lui seul 17 observations suspectes de drones au cours de l’année écoulée.

Justin Williams, consultant en sécurité numérique qui conseille les établissements correctionnels, a expliqué les défis technologiques. « Les systèmes anti-drones commerciaux coûtent entre 100 000 $ et 2 millions $. La plupart des prisons canadiennes n’ont simplement pas le budget pour cette technologie, » m’a-t-il confié lors d’une entrevue à son bureau de Regina.

Les incitatifs financiers qui motivent cette nouvelle méthode de contrebande sont substantiels. À l’intérieur des murs de la prison, les drogues commandent des marges bénéficiaires astronomiques. Un gramme de méthamphétamine d’une valeur de 80 $ dans les rues de Prince Albert peut se vendre jusqu’à 800 $ à l’intérieur du pénitencier, selon des témoignages lors de l’audience préliminaire.

J’ai parlé avec Dr. Emily Chang, criminologue à l’Université de la Saskatchewan, qui étudie les économies de contrebande dans les établissements correctionnels canadiens. « Cela représente une évolution des techniques de contrebande, » a-t-elle déclaré. « Les méthodes traditionnelles nécessitaient des passeurs humains—visiteurs, personnel corrompu. Les drones éliminent ces vulnérabilités tout en maintenant les chaînes d’approvisionnement. »

La sophistication de l’opération en Saskatchewan est devenue évidente lorsque j’ai examiné les documents d’accusation. Les contrebandiers présumés avaient établi une zone de préparation dans une ferme louée à environ 3 kilomètres de la prison—juste à portée des capacités des drones commerciaux mais assez loin pour éviter une détection immédiate.

Les images de surveillance de la GRC montrent les suspects effectuant des vols d’essai au-dessus des champs adjacents à la propriété, s’exerçant à des largages de précision avec des colis lestés. Les enquêteurs ont également saisi des contrôleurs modifiés, des équipements de vision nocturne et des horaires détaillés des rotations des gardiens.

« Ce que nous observons, c’est l’adaptation de technologies largement disponibles à des fins criminelles, » a déclaré la procureure de la Couronne Linda Markowitz. « La loi est encore en train de s’adapter à ces méthodes. »

L’affaire a exposé d’importantes lacunes de sécurité dans les établissements correctionnels canadiens. Alors que les prisons plus récentes intègrent des systèmes de détection de drones dans leur conception, les établissements plus anciens comme le Pénitencier de la Saskatchewan—construit en 1911—n’ont jamais été conçus en tenant compte des menaces aériennes.

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada tire la sonnette d’alarme concernant la contrebande par drone depuis 2017. J’ai examiné la correspondance entre le syndicat et le Service correctionnel du Canada qui révélait des demandes répétées de technologie anti-drone.

« Nous documentons ces incidents depuis des années, » a déclaré le représentant syndical Thomas Lapointe. « Nos membres sont de plus en plus préoccupés par les types de contrebande qui entrent dans les établissements—en particulier le fentanyl, qui présente des risques non seulement pour les détenus mais aussi pour le personnel qui pourrait y être accidentellement exposé. »

Ce qui rend ces livraisons par drone particulièrement difficiles à combattre, c’est leur brève fenêtre opérationnelle. Les vols durent généralement moins de cinq minutes, la livraison proprement dite ne prenant que quelques secondes. Au moment où les gardiens réagissent à une observation, le drone est souvent déjà retourné vers ses opérateurs.

Le jeu du chat et de la souris technologique continue d’évoluer. Le Citizen Lab de l’Université de Toronto a récemment publié des recherches sur les mesures anti-drones déployées à l’international, allant des brouilleurs de signal aux aigles entraînés. Cependant, chaque contre-mesure apporte ses propres complications, particulièrement en milieu urbain où les technologies de brouillage peuvent interférer avec les communications légitimes.

Pour les détenus ayant des liens avec des réseaux criminels extérieurs, les livraisons par drone représentent un avantage significatif. Les documents judiciaires incluaient le témoignage d’un informateur confidentiel qui décrivait comment certains détenus coordonnaient les heures de livraison en utilisant des messages codés lors d’appels téléphoniques autorisés.

Les trois suspects—dont l’affaire sera jugée cet automne—font face à des accusations en vertu du Code criminel et de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. S’ils sont reconnus coupables, ils pourraient être condamnés à jusqu’à 14 ans de prison.

Alors que cette affaire suit son cours devant les tribunaux, les responsables correctionnels de tout le Canada réévaluent leurs stratégies de sécurité périmétrique. Le Service correctionnel du Canada a lancé un programme pilote testant des systèmes de détection de drones dans trois établissements à sécurité maximale, bien que le Pénitencier de la Saskatchewan n’en fasse pas partie.

Cette affaire représente plus qu’une simple innovation en matière de contrebande—elle démontre la rapidité avec laquelle les entreprises criminelles s’adaptent aux opportunités technologiques. Comme l’a noté un enquêteur de la GRC dans les documents judiciaires, « Le drone lui-même n’est pas le problème. C’est l’ingéniosité derrière son utilisation. »

Pour les communautés entourant les prisons, cette nouvelle frontière de contrebande crée des préoccupations supplémentaires. Des résidents près du Pénitencier de la Saskatchewan ont signalé des activités nocturnes inhabituelles de drones à la police, inquiets des violations de la vie privée et des risques potentiels pour la sécurité.

En terminant mon reportage sur cette histoire, le Service correctionnel du Canada a annoncé des plans pour améliorer la surveillance périmétrique au Pénitencier de la Saskatchewan. La question de savoir si ces mesures seront suffisantes pour contrer la menace en évolution reste ouverte—une question que les systèmes pénitentiaires du monde entier sont maintenant forcés d’aborder.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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