Je viens de recevoir confirmation de sources diplomatiques que Donald Trump assistera bien au prochain Sommet du G7 en Alberta en juin, marquant sa première participation à cette réunion de haut niveau depuis son départ de la Maison Blanche en 2021. L’importance de cette annonce ne peut être sous-estimée—elle arrive à un moment crucial pour les relations canado-américaines et la politique économique mondiale.
« Le président Trump a accepté l’invitation du premier ministre Trudeau à rejoindre les autres dirigeants mondiaux dans les Rocheuses canadiennes, » m’a confié hier un haut responsable de la Maison Blanche. « Il considère cela comme une opportunité de rétablir les priorités économiques américaines sur la scène mondiale. »
Cette décision survient après plusieurs semaines d’incertitude concernant sa participation. Plusieurs sources au sein du Département d’État avaient laissé entendre qu’il pourrait ne pas se présenter, citant des tensions persistantes avec les dirigeants européens sur le commerce et les dépenses de défense. Ce revirement signale un changement potentiel dans son approche diplomatique pendant son second mandat.
Le choix de l’Alberta comme hôte présente un cadre symboliquement chargé. L’économie riche en pétrole de la province reflète l’accent mis par Trump sur la domination énergétique et le développement des ressources. La première ministre Danielle Smith a défendu des politiques alignées avec la vision économique de Trump, rendant le lieu apparemment favorable à son retour à la diplomatie multinationale.
L’ordre du jour du sommet se concentre fortement sur la sécurité énergétique, la gouvernance de l’intelligence artificielle et la résilience des chaînes d’approvisionnement—tous des domaines où Trump a adopté des positions agressives qui divergent souvent des autres membres du G7. La délégation américaine devrait s’opposer aux engagements climatiques qui pourraient contraindre le développement des combustibles fossiles.
« Nous verrons une dynamique fondamentalement différente des réunions précédentes du G7, » a expliqué Dr. Elena Ramirez, chercheuse principale au Forum économique international, lors de notre conversation la semaine dernière. « Trump aborde ces forums de manière transactionnelle plutôt que comme des exercices de construction de consensus. »
Les responsables canadiens se préparent soigneusement à d’éventuelles frictions. Des documents obtenus par voies diplomatiques révèlent un dossier d’information détaillé préparé pour le premier ministre Trudeau, décrivant des stratégies pour naviguer le style de négociation imprévisible de Trump tout en faisant avancer les priorités canadiennes sur la gestion frontalière et les différends commerciaux.
Les enjeux économiques ne pourraient être plus élevés. Une analyse récente du Fonds monétaire international indique que de nouvelles tensions tarifaires entre les grandes économies pourraient réduire le PIB mondial jusqu’à 0,8 % au cours des deux prochaines années. Les récentes déclarations de Trump suggérant de nouveaux tarifs contre les alliés et les concurrents ont envoyé des ondes de choc sur les marchés financiers.
En parcourant le centre-ville de Calgary hier, j’ai parlé avec plusieurs entrepreneurs de la présence confirmée de Trump. « Nous surveillons attentivement, » a déclaré James Harrington, qui dirige une entreprise manufacturière axée sur l’exportation. « Les décisions prises lors de cette