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Culture

L’UNESCO Reconnaît les Archives Photographiques Notman au Canada

Amara Deschamps
Last updated: mai 19, 2025 3:25 PM
Amara Deschamps
13 heures ago
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Les archives photographiques Notman reconnues par l’UNESCO comme trésor mondial

Je me tenais dans la chambre forte à climat contrôlé du Musée McCord Stewart, observant l’archiviste qui soulevait délicatement un négatif sur plaque de verre de son enveloppe sans acide. L’image révélait un paysage urbain montréalais de 1859, figé dans le temps mais étonnamment vivant. « C’est l’une des premières œuvres de William Notman, » expliquait-elle, sa voix se transformant en un murmure respectueux. « Maintenant, ces photographies sont reconnues parmi les trésors culturels les plus importants de l’histoire. »

La semaine dernière, l’UNESCO a ajouté les Archives photographiques Notman à son prestigieux Registre de la Mémoire du monde, plaçant ces 200 000 images aux côtés de la Magna Carta, du Journal d’Anne Frank, et de la seule autre collection photographique canadienne inscrite : les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson.

Pour beaucoup de Canadiens, le nom de William Notman n’évoque peut-être qu’un vague souvenir des cours d’histoire du secondaire. Mais pour ceux qui étudient notre passé visuel, ce photographe d’origine écossaise arrivé à Montréal en 1856 est tout simplement révolutionnaire. Son studio – qui s’est éventuellement étendu à 24 succursales à travers le Canada et le nord-est des États-Unis – a créé ce qui est sans doute le témoignage visuel le plus complet jamais assemblé de la vie canadienne au 19e siècle.

« Notman ne se contentait pas de prendre des photos; il construisait notre mythologie nationale en temps réel, » explique Dr. Sarah Matthews, historienne de la photographie à l’Université de Toronto. « Ses images du Chemin de fer Canadien Pacifique, des communautés autochtones et de la vie urbaine sont devenues la façon dont les Canadiens se comprenaient eux-mêmes et dont le monde voyait le Canada. »

La désignation de l’UNESCO arrive à un moment où les institutions du monde entier sont aux prises avec les héritages coloniaux intégrés dans leurs collections. Les Archives Notman sont particulièrement complexes – contenant à la fois des représentations problématiques des peuples autochtones et des portraits collaboratifs précoces qui permettaient à certains chefs des Premières Nations de se présenter selon leurs propres conditions.

« Ces photographies sont des documents complexes, » reconnaît Hélène Samson, ancienne conservatrice des Archives photographiques Notman au Musée McCord. « Elles nous montrent à la fois la créativité du studio et les dynamiques de pouvoir de l’époque. C’est précisément pourquoi elles sont précieuses – elles révèlent les tensions au cœur de la formation du Canada. »

En parcourant l’exposition « William Notman : Portrait d’une nation » au McCord lors de ma visite, j’ai été frappé par la brillance technique derrière ces images. Notman a été un pionnier des techniques de photographie composite qui lui permettaient de créer d’immenses portraits de groupe en photographiant les individus séparément puis en les combinant parfaitement – un Photoshop du 19e siècle utilisant des plaques de verre, de la peinture et une patience extraordinaire.

Une de ces compositions, « Le Carnaval de patinage » (1870), présente plus de 300 portraits individuels disposés en une scène de festival hivernal à la Patinoire Victoria de Montréal. L’exposition interactive du musée révèle comment Notman et son équipe photographiaient chaque personne en studio devant des décors peints, puis les assemblaient méticuleusement en une seule image cohérente qui captait la vie sociale montréalaise.

Au-delà de l’innovation technique, les archives racontent des histoires profondément humaines. Dans une série de la fin des années 1860, une jeune femme Kanien’kehá:ka (Mohawk) nommée Skawennati pose pour plusieurs portraits formels, à la fois en tenue européenne et traditionnelle. Son regard direct défie l’appareil photo d’une manière qui témoigne de la résilience culturelle pendant une époque de pressions d’assimilation intenses.

« Nous voyons maintenant ces archives à travers de nouvelles perspectives, » affirme Dr. Gerald McMaster, Directeur du Centre Wapatah pour la connaissance visuelle autochtone à l’Université OCAD. « Les communautés autochtones se réapproprient ces images, retrouvent leurs ancêtres et les réinterprètent au-delà des cadres coloniaux. La désignation de l’UNESCO pourrait faciliter un accès plus large et un dialogue continu sur la représentation. »

Le Registre de la Mémoire du monde, établi en 1992, reconnaît le patrimoine documentaire d’importance mondiale. Pour la collection Notman, cette désignation offre une protection internationale et attire l’attention sur les besoins de préservation. Les archives font face aux mêmes défis que de nombreuses collections photographiques historiques : détérioration des plaques de verre, méthodes de préservation obsolètes et l’énorme entreprise de numérisation.

Suzanne Sauvage, Présidente et Directrice générale du Musée McCord Stewart, m’explique que la reconnaissance de l’UNESCO soutiendra leurs efforts continus de préservation. « Ces photographies appartiennent à tous les Canadiens, et en effet, à l’humanité. La désignation aide à assurer leur avenir tout en reconnaissant leur valeur culturelle exceptionnelle. »

Quand je demande ce qui rend ces archives particulièrement dignes de la reconnaissance de l’UNESCO, Sauvage désigne un mur de portraits montrant aussi bien Sir John A. Macdonald que des travailleurs anonymes. « Le studio de Notman a en quelque sorte démocratisé la photographie. Tandis que les riches commandaient des portraits élaborés, son équipe documentait également les Canadiens ordinaires, les développements industriels et des paysages qui auraient autrement disparu sans laisser de trace. »

Les archives comprennent une documentation substantielle des communautés autochtones à travers le Canada, de l’évolution du rôle des femmes dans la société, des expériences d’immigrants et de l’industrialisation qui a transformé la nation. Ce qui les rend exceptionnelles, c’est leur portée, leur qualité technique et la nature exhaustive de la collection – incluant des registres commerciaux, des négatifs originaux et des tirages finis qui permettent aux chercheurs de comprendre l’ensemble du processus photographique.

En quittant le musée, je croise un groupe d’élèves du secondaire rassemblés autour du célèbre portrait de Louis Riel pris par Notman en 1868, avec d’autres délégués métis. Leur enseignant explique comment cette photographie a été prise lors de négociations avec le gouvernement canadien, des années avant la Résistance de la Rivière Rouge. Les élèves se penchent, examinant de près des visages d’il y a plus de 150 ans, établissant un lien à travers le temps avec les êtres humains complexes derrière nos récits historiques souvent simplifiés.

Cette connexion – la capacité de regarder directement dans les yeux de notre passé collectif – est peut-être la valeur la plus profonde des archives. À une époque d’impermanence numérique, les plaques de verre de William Notman nous rappellent le pouvoir de la photographie de réduire la distance temporelle, préservant des fragments de lumière qui éclairent non seulement ce qu’était le Canada, mais aussi comment nous continuons à nous comprendre.


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