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Culture

Voix du patrimoine asiatique dans le sport canadien

Amara Deschamps
Last updated: mai 16, 2025 6:18 PM
Amara Deschamps
7 heures ago
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Tout a commencé avec un bol ébréché dans la cuisine de ma grand-mère. Elle l’avait gardé comme un talisman lors de sa migration de Hong Kong à Vancouver—une pièce en porcelaine bleue et blanche qui a miraculeusement survécu à la traversée des océans quand tant d’autres possessions ont dû être abandonnées. « Dans notre culture, » me disait-elle en remuant une marmite de congee, « nous trouvons de la valeur dans ce que d’autres pourraient jeter. »

La semaine dernière, alors que j’étais assis avec Curtis Luk dans un coin de son restaurant à Richmond, ce souvenir a refait surface. Luk, ancien concurrent de Top Chef Canada et maintenant entraîneur principal d’un programme de développement de rugby pour jeunes, me décrivait son parcours à travers la culture sportive canadienne.

« Quand je suis arrivé au Canada à l’âge de 10 ans, je ne connaissais rien au rugby, » admet-il, les mains enveloppant une tasse de thé. « Mais mon oncle a insisté pour que j’essaie. Il disait que les immigrants doivent être visibles dans tous les espaces, pas seulement là où l’on s’attend à nous voir. »

Trois décennies plus tard, la perspective de Luk semble particulièrement pertinente alors que nous entrons dans le Mois du patrimoine asiatique, une période où les contributions des communautés canado-asiatiques sont mises en lumière dans diverses sphères culturelles—bien que moins fréquemment dans l’athlétisme que dans les arts ou la cuisine.

L’histoire des Canadiens d’origine asiatique dans le sport est compliquée par des périodes d’exclusion explicite et des barrières implicites. De la Loi sur l’immigration chinoise de 1923 (communément appelée la Loi d’exclusion des Chinois) à l’internement des Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale, des politiques formelles ont empêché beaucoup d’accéder aux espaces récréatifs que la plupart des Canadiens tenaient pour acquis.

Statistique Canada rapporte que, bien que près de 20% des Canadiens s’identifient comme ayant un patrimoine asiatique, la représentation dans les sports professionnels reste disproportionnellement faible. Une étude de 2023 de la Faculté de kinésiologie de l’Université de Toronto a révélé que seulement 4,6% des athlètes dans les principales ligues sportives du Canada s’identifient comme Canadiens d’origine asiatique.

« Les chiffres racontent une histoire, mais la réalité émotionnelle en raconte une autre, » explique Dr. Elaine Chow, qui étudie la sociologie du sport à l’Université Simon Fraser. « De nombreux athlètes canado-asiatiques décrivent le sentiment d’être perpétuellement pris entre l’invisibilité et l’hypervisibilité—soit complètement négligés, soit traités comme des curiosités plutôt que simplement comme des athlètes. »

Cette tension se joue dans des arènes tant littérales que figuratives. Lorsque Patrick Chan a remporté trois championnats du monde de patinage artistique et l’argent olympique, les médias soulignaient souvent son ethnicité d’une manière rarement appliquée à ses homologues non-asiatiques. À l’inverse, des ligues entières comme l’Association canadienne de soccer chinois ont fonctionné pendant des décennies avec une reconnaissance minimale des médias sportifs grand public.

L’équipe de baseball Vancouver Asahi, qui a dominé les ligues du Pacifique Nord-Ouest de 1914 à 1941, représente parfaitement cette dichotomie. Leurs réalisations—notamment cinq championnats consécutifs de la Terminal League—étaient extraordinaires, mais leur histoire est restée largement oubliée jusqu’à ce que des documentaires récents et des segments de Minutes du Patrimoine ramènent leur héritage à la conscience publique.

« C’est pourquoi les ligues communautaires sont si importantes, » affirme Wilson Liang, qui entraîne au basketball dans l’est de Toronto depuis 15 ans. « Quand les espaces traditionnels ne vous reflètent pas, vous créez vos propres espaces—non par séparatisme, mais par survie. »

Le programme de basketball du samedi matin de Liang, qui a commencé avec six joueurs dans un gymnase communautaire, implique maintenant plus de 200 jeunes d’origines principalement chinoises, philippines et coréennes. « Ce gymnase peut sembler ordinaire pour les étrangers, mais c’est ici que ces jeunes se sentent totalement à leur place, sans explication ni excuse. »

Le tableau n’est pas entièrement celui de l’exclusion. Des athlètes comme l’ancien joueur de la NBA Jeremy Lin (dont les parents sont des immigrants taïwanais) et la médaillée olympique de natation Penny Oleksiak (dont la mère est canado-chinoise) ont connu un succès d’élite. Mais même ces moments décisifs révèlent des modèles sous-jacents de la façon dont l’identité asiatique est encadrée dans les récits sportifs.

« Il y a toujours cette tendance à décrire les athlètes asiatiques à travers certaines lentilles—comme techniques, disciplinés ou cérébraux, » observe la journaliste sportive Anjali Sharma. « La physicalité, l’agressivité ou l’athlétisme naturel attribués à d’autres athlètes font rarement partie de la conversation, perpétuant des stéréotypes subtils même dans la célébration. »

Au-delà des sports professionnels, les ligues récréatives sont devenues des centres culturels cruciaux. L’Association des événements spéciaux canado-asiatiques organise maintenant l’un des plus grands festivals de bateaux-dragons en Amérique du Nord, rassemblant près de 5 000 participants chaque année sur False Creek à Vancouver.

Dr. Christine Yao du programme d’études canado-asiatiques et de migration asiatique de l’UBC décrit ces associations sportives communautaires comme des « troisièmes espaces« —ni famille ni lieu de travail, mais des zones vitales de continuité culturelle et d’innovation.

« Ces ligues ne concernent pas seulement l’athlétisme, » me dit Yao alors que nous marchons le long de la digue où les équipes de bateaux-dragons s’entraînent tout au long du printemps. « Ce sont des archives vivantes où les relations intergénérationnelles se forment, où la langue est préservée, et où la cohésion communautaire se produit naturellement par le biais d’activités partagées. »

Quand je visite l’Anneau de Richmond un mardi soir, cela devient immédiatement évident. Cette installation massive, construite pour les Jeux olympiques d’hiver de 2010, accueille maintenant plusieurs ligues sportives canado-asiatiques. Ce soir, c’est le badminton—des terrains remplis de joueurs allant des écoliers aux aînés dans la soixantaine-dizaine.

« Mon petit-fils parle à peine cantonais, mais il compte les points en cantonais ici, » rit Rita Chan, 68 ans, en regardant jouer son petit-fils de 12 ans. « Certaines choses se transmettent par le sport quand elles ne passeraient pas par l’enseignement direct. »

L’avenir du patrimoine asiatique dans le sport canadien semble évoluer au-delà de ces espaces communautaires vers une représentation plus intégrée. Des organisations comme l’Association d’athlétisme de la jeunesse canado-chinoise collaborent maintenant avec des organismes sportifs traditionnels pour créer des voies de développement auparavant manquantes.

L’année dernière, Hockey Canada a lancé sa première stratégie globale de diversité avec une sensibilisation spécifique aux communautés canado-asiatiques, reconnaissant les lacunes historiques en matière d’accessibilité. Pendant ce temps, le Comité olympique canadien a élargi ses programmes de diversité patrimoniale, reconnaissant que les parcours athlétiques commencent par l’exposition précoce et le soutien communautaire.

Pour Curtis Luk, qui a entamé notre conversation, ces changements institutionnels sont importants—mais le courage individuel l’est tout autant.

« Quand je parle de résilience à mes jeunes joueurs de rugby, je ne parle pas seulement de se relever après un plaquage difficile, » dit-il alors que nous finissons notre thé. « Je parle de la résilience nécessaire pour être visible dans des espaces où vous pourriez être la seule personne qui vous ressemble. »

Comme le bol ébréché de ma grand-mère—transporté à travers les océans, encore assez intact pour contenir quelque chose de nourrissant—le patrimoine asiatique dans le sport canadien persiste grâce à la détermination et à la créativité communautaire. Les histoires ont peut-être été partiellement cachées, mais jamais complètement perdues. Elles ont été préservées dans les gymnases communautaires, les terrains de quartier, et dans les souvenirs de ceux qui ont joué, entraîné et encouragé—attendant d’être reconnues non pas comme séparées du patrimoine sportif canadien, mais comme essentielles à celui-ci.

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